Il risque gros. Carla n'est pas un problème. Mais à force de virer à droite il risque de faire fuire les électeurs modérés.
Il risque gros. Carla n'est pas un problème. Mais à force de virer à droite il risque de faire fuire les électeurs modérés.
Oui, Sarko cherche la confrontation mais pas dans une cours de récréation, il préfère le plateau de télévision (il y a plus de spectateurs que les Copé et Fillon du dessin). Sarkozy veut en découdre avec Hollande. Tel un Rambo, il se croit invincible et il est réserve ses coups les plus bas à son adversaire. Bien sûr, il aurait souhaité plusieurs combats, ou du moins il le fait croire sachant d'avance qu'Hollande n'en ferait pas plus qu'un (il est trop occupé à lire Keynes qui prône la relance par la consommation et l'investissement). Une bonne occasion de traiter le leader socialiste de lâche.
Ils sont horribles en Sumo. Le combat est bestial. Même si Hollande est physiquement supérieur et qu'il étrangle consciencieusement son adversaire, les coups bas ne lui sont pas épargnés et le plus hargneux peut encore gagner.
Jusqu'à quel point va-t-il se mettre dans la peau de Marine Le Pen ? En tout cas, il se dévoile au grand jour tel qu'il est en réalité : un opportuniste qui est prêt à toutes les compromissions pour arriver à ses fins. Il serait presque capable de signer un pacte avec le diable pour se faire réélire. Espérons que les électeurs soient suffisamment lucides pour voir le subterfuge !
Enfin, c'est ce qu'il dit. S'il n'avait pas été là, nous aurions, selon lui, eu le même sort que l'Espagne et la Grèce. En fait, pour aller plus loin dans son raisonnement, ces deux pays ont subi la mauvaise gestion de gouvernements socialistes.
C'est une façon un peu mesquine de nous faire digérer son mauvais bilan.
C'était sur France 2, le mercredi 11 avril. Marine Le Pen s'est livrée, devant nos yeux ébahis, à une démonstration économique digne des énarques les plus talentueux. Nous avions pu penser au préalable, du fait de la tenue apache quelle arborait, à une quelconque ruse indienne pour nous détourner des questions gênantes. Mais il n'en était rien, elle a prouvé par A + B qu'il est possible de sortir de l'Euro sans risque pour notre économie. A quand le Prix Nobel ?
En effet, elle est créditée de 26 % des intentions de votes pour les 18 - 24 ans selon l'Institut CSA. Elle se place devant François Hollande. Il faut croire que l'on n'enseigne plus les dérives nationalistes dans les cours d'histoire. Ca fait peur pour l'avenir !
Rouges, noires, vertes et pourquoi pas jaunes ! Les lunettes, c'est un moyen d'expresion pour Eva Joly. Le vert, on comprend. Pour le rouge, c'est moins clair. Quant au noir, ça c'est une histoire de chute, non pas dans les sondages, mais dans de banals escaliers.
A la faveur des derniers sondages qui le placent en tête au premier tour, Sarkozy "sent la vague qui monte" pour les présidentielles ! Mais attention au tsunami qui pourrait bien l'engloutir !
Espérons que Mélénchon n'ira pas jusqu'à renouer avec les idées des révolutonnaires de 1789 qui prônaient l'extermination des nantis. Nous ne souhaitons évidemment pas un tel destin à ses altesses Carla et Nicolas 1er de Nagy-Bosca, surtout, selon Carla, que ce sont "des gens modestes".