Samedi 15 octobre, Martine Aubry déclarait : "C'est un petit peu comme au rugby, ils se cognent dessus, ..., et puis ensuite, à la troisième mi-temps, ils font la fête ensemble. Nous, ce sera la même chose dès lundi."                     Alors vivement la fête pour les socialistes !

  Qui lâchera le premier ?

Valérie Tierweiler, compagne de François Hollande n'est pas la première victime de ces enquêtes secrètes qui n'ont que pour but de nuire. Qui est derrière ?  On ne peut qu'émettre des hypothèses et suspecter ceux qui y trouvent un intérêt certain : vous aurez ici reconnu notre président et sa main invisible, Claude Guéant.

Rattrapé par les affaires, en chute libre dans les sondages, ça sent effectivement la fin d'un règne ! Mais, attention, il peut encore rebondir, il faut rester vigilant. Sa défaite ne sera acquise qu'au lendemain des élections.

    Ou du moins de plus en plus seul. La dernière défaite aux régionales va encore dissuader quelques députés UMP de le suivre sur le chemin de la présidentielle. Les rats quittent le navire ! Ca n'empêche pas Sarkozy de continuer à diviser les Français. Encore, aujourd'hui 27 septembre, suite aux manifestations des enseignants, il se veut le défenseur des ouvriers, vraies victimes de la crise selon lui. Il sous entend que les grèves des enseignants ne sont pas justifiées car en tant que fonctionnaires, ils ont la sécurité de l'emploi. Une façon comme une autre d'esquiver les vrais problèmes en poussant les Français les uns contre les autres. Il est en effet probable que parmi les ouvriers certains disent que les enseignants n'ont pas à se plaindre, qu'ils n'ont pas à se faire de souci pour l'avenir, qu'ils sont toujours en vacances, que des classes de 35 élèves, ce n'est pas si dure que ça, qu'on peut très bien enseigner avec de gros effectifs (selon Luc Chatel). Espérons que nos amis ouvriers ont compris la leçon des manoeuvres de Sarkozy et qu'un Français enseignant n'est pas mieux lôti qu'un Français ouvrier et que le vrai problème c'est leur président. Comme dit Sarkozy sur le dessin, maintenant, ça va chier ... dans les urnes.