Même si la passation de pouvoir ne s'est pas encore réalisée, François Hollande a fait ses premiers pas en tant que Président de la République. Pour l'instant ça se passe plutôt bien mais les grosses difficultés sont encore à venir. Marianne veille.
Même si la passation de pouvoir ne s'est pas encore réalisée, François Hollande a fait ses premiers pas en tant que Président de la République. Pour l'instant ça se passe plutôt bien mais les grosses difficultés sont encore à venir. Marianne veille.
Il est là enfin sur la plus haute marche. Sarkozy pensait n'en faire qu'une bouchée, et voilà le résultat. On pourrait dire ici, "qui s'y frotte, s'y pique" ou encore, "il faut se méfier de l'eau qui dort".
Si vous êtes d'accord avec moi, faites connaître ce dessin au maximum de personnes. Sinon, encore bon appétit, ... et attention aux indigestions !
Oui, il revient, du moins son nom est de nouveau cité dans des affaires impliquant Sarkozy. Ca a commencé avec la publication par Médiapart d'un courrier mentionnant une aide de la Libye pour financer la campagne de Sarkozy en 2012. Le 1er mai, c'est au tour du journal Libération de révéler un arrangement de Sarkozy avec Kadhafi pour la libération des infirmières bulgares, toujours en 2007. La contrepartie, c'est la fourniture de missiles antichars et la création d'une centrale nucléaire ainsi qu'une aide financière conséquente à destination de la Libye. Décidément, notre président semble tremper dans de multiples affaires (Bettencourt, Karachi, Libye et peut-être un complot contre D.S.K). L'avantage, s'il n'est pas réélu, c'est qu'il aura de quoi s'occuper. On ne lui souhaite quand même pas d'aller directement de l'Elysée à la prison sans repasser par la case départ !
Il risque gros. Carla n'est pas un problème. Mais à force de virer à droite il risque de faire fuire les électeurs modérés.
Oui, Sarko cherche la confrontation mais pas dans une cours de récréation, il préfère le plateau de télévision (il y a plus de spectateurs que les Copé et Fillon du dessin). Sarkozy veut en découdre avec Hollande. Tel un Rambo, il se croit invincible et il est réserve ses coups les plus bas à son adversaire. Bien sûr, il aurait souhaité plusieurs combats, ou du moins il le fait croire sachant d'avance qu'Hollande n'en ferait pas plus qu'un (il est trop occupé à lire Keynes qui prône la relance par la consommation et l'investissement). Une bonne occasion de traiter le leader socialiste de lâche.
Ils sont horribles en Sumo. Le combat est bestial. Même si Hollande est physiquement supérieur et qu'il étrangle consciencieusement son adversaire, les coups bas ne lui sont pas épargnés et le plus hargneux peut encore gagner.
Jusqu'à quel point va-t-il se mettre dans la peau de Marine Le Pen ? En tout cas, il se dévoile au grand jour tel qu'il est en réalité : un opportuniste qui est prêt à toutes les compromissions pour arriver à ses fins. Il serait presque capable de signer un pacte avec le diable pour se faire réélire. Espérons que les électeurs soient suffisamment lucides pour voir le subterfuge !
Enfin, c'est ce qu'il dit. S'il n'avait pas été là, nous aurions, selon lui, eu le même sort que l'Espagne et la Grèce. En fait, pour aller plus loin dans son raisonnement, ces deux pays ont subi la mauvaise gestion de gouvernements socialistes.
C'est une façon un peu mesquine de nous faire digérer son mauvais bilan.
C'était sur France 2, le mercredi 11 avril. Marine Le Pen s'est livrée, devant nos yeux ébahis, à une démonstration économique digne des énarques les plus talentueux. Nous avions pu penser au préalable, du fait de la tenue apache quelle arborait, à une quelconque ruse indienne pour nous détourner des questions gênantes. Mais il n'en était rien, elle a prouvé par A + B qu'il est possible de sortir de l'Euro sans risque pour notre économie. A quand le Prix Nobel ?